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Tuberculose pulmonaire

Prise en charge
Mise à jour : 21 Février 2023
Prise en charge
Tuberculose-maladie cliniquement suspectée
Tuberculose-maladie cliniquement suspectée
1
Isolement
Chez un patient suspect de tuberculose pulmonaire, laryngée ou bronchique, l'isolement s'impose, ainsi que des règles particulières de déplacement et de visite. L'hospitalisation pour isolement doit être poursuivie jusqu'à la constatation d'absence de BAAR sur les frottis, en moyenne en 2 à 3 semaines de traitement en cas de BAAR sur les frottis initiaux.
2
Bilan diagnostique
Il précise la (ou les) localisation(s) de la tuberculose. Le retentissement général, les éléments de gravité.
La recherche de BK se fait dans les expectorations (3 jours de suite avec ou sans tubage gastrique) et, selon le cas, dans le liquide pleural, le LCR, les urines, la ponction d'une adénopathie. L'anatomopathologie recherche un granulome épithélioïde avec nécrose caséeuse sur les biopsies de tissus suspects d'atteinte tuberculeuse.
3
Mise en route du traitement
Il est en général débuté sans attendre les résultats des cultures et de l'antibiogramme, mais après recherche de BAAR sur l'examen direct des frottis. Seules les méningites et certaines miliaires justifient un traitement immédiat.
La déclaration et le signalement de la tuberculose auprès de l'agence régionale de santé (ARS) sont obligatoires.
4
Médicaments de la phase initiale
Le traitement associe 4 antibiotiques pendant 2 mois : l'isoniazide à la posologie de 3 à 5 mg/kg par jour ; la rifampicine à 10 mg/kg par jour ; le pyrazinamide à 30 mg/kg par jour ; l'éthambutol à 20 mg/kg par jour. La bonne observance du traitement est essentielle pour éviter la sélection d'un mutant résistant. Des formes combinant plusieurs antibiotiques (isoniazide + rifampicine + pyrazinamide, ou isoniazide + rifampicine) améliorent l'observance. L'intolérance ou une contre-indication au pyrazinamide impose une trithérapie par isoniazide + rifampicine + éthambutol aux mêmes posologies.
5
Évaluation et adaptation du traitement à 2 mois
Elle dépend des résultats des cultures et d'éventuelles résistances. En cas de multirésistance du BK le traitement sera réadapté (voir Suivi et adaptation du traitement). Il faut s'employer à obtenir l'adhésion des malades au bon suivi du traitement, car un nombre toujours trop élevé d'entre eux sont perdus de vue.
6
Phase de continuation
En l'absence de résistance, isoniazide + rifampicine pendant 4 mois si quadrithérapie initiale, et 7 mois si trithérapie initiale.
En cas de résistance, se référer à un centre spécialisé.
1
Isolement
Chez un patient suspect de tuberculose pulmonaire, laryngée ou bronchique, l'isolement s'impose, ainsi que des règles particulières de déplacement et de visite. L'hospitalisation pour isolement doit être poursuivie jusqu'à la constatation d'absence de BAAR sur les frottis, en moyenne en 2 à 3 semaines de traitement en cas de BAAR sur les frottis initiaux.
2
Bilan diagnostique
Il précise la (ou les) localisation(s) de la tuberculose. Le retentissement général, les éléments de gravité.
La recherche de BK se fait dans les expectorations (3 jours de suite avec ou sans tubage gastrique) et, selon le cas, dans le liquide pleural, le LCR, les urines, la ponction d'une adénopathie. L'anatomopathologie recherche un granulome épithélioïde avec nécrose caséeuse sur les biopsies de tissus suspects d'atteinte tuberculeuse.
3
Mise en route du traitement
Il est en général débuté sans attendre les résultats des cultures et de l'antibiogramme, mais après recherche de BAAR sur l'examen direct des frottis. Seules les méningites et certaines miliaires justifient un traitement immédiat.
La déclaration et le signalement de la tuberculose auprès de l'agence régionale de santé (ARS) sont obligatoires.
4
Médicaments de la phase initiale
Le traitement associe 4 antibiotiques pendant 2 mois : l'isoniazide à la posologie de 3 à 5 mg/kg par jour ; la rifampicine à 10 mg/kg par jour ; le pyrazinamide à 30 mg/kg par jour ; l'éthambutol à 20 mg/kg par jour. La bonne observance du traitement est essentielle pour éviter la sélection d'un mutant résistant. Des formes combinant plusieurs antibiotiques (isoniazide + rifampicine + pyrazinamide, ou isoniazide + rifampicine) améliorent l'observance. L'intolérance ou une contre-indication au pyrazinamide impose une trithérapie par isoniazide + rifampicine + éthambutol aux mêmes posologies.
5
Évaluation et adaptation du traitement à 2 mois
Elle dépend des résultats des cultures et d'éventuelles résistances. En cas de multirésistance du BK le traitement sera réadapté (voir Suivi et adaptation du traitement). Il faut s'employer à obtenir l'adhésion des malades au bon suivi du traitement, car un nombre toujours trop élevé d'entre eux sont perdus de vue.
6
Phase de continuation
En l'absence de résistance, isoniazide + rifampicine pendant 4 mois si quadrithérapie initiale, et 7 mois si trithérapie initiale.
En cas de résistance, se référer à un centre spécialisé.
La suite de cette rubrique est réservée aux professionnels de santé libéraux et pharmaciens d'officine exerçant en France (en activité, étudiants ou retraités), et disposant d'un compte valide.

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