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Infections oculaires

Prise en charge
Mise à jour : 21 Février 2023
Prise en charge
Infections oculaires : stratégie diagnostique
Infections oculaires : stratégie diagnostique
1
Antécédent de chirurgie oculaireAE
Tout patient opéré de l'œil depuis moins de 12 mois et présentant une rougeur et/ou une douleur oculaire est considéré, jusqu'à preuve du contraire, comme atteint d'une endophtalmie postopératoire. Il doit être adressé dans les plus brefs délais au chirurgien ou aux urgences ophtalmologiques pour bénéficier, après prélèvement bactériologique, d'une injection intravitréenne d'antibiotiques, éventuellement associée à une antibiothérapie IV (hospitalisation). Les infections survenant dans le premier mois postopératoire sont les plus sévères.
2
Douleur
La douleur de la kératite, même superficielle, est souvent intense et s'associe à une photophobie. Celle de l'uvéite antérieure, plus sourde, peut intéresser le globe dans son ensemble.
3
Uvéite postérieure
Il s'agit d'une inflammation des tissus du segment postérieur de l'œil (voir Cas particuliers).
La toxoplasmose est le plus souvent en cause. Les traitements de référence associent pyriméthamine (100 mg puis 50 mg par jour) et acide folinique avec soit azithromycine (500 mg puis 250 mg par jour), soit sulfadiazine (4 g par jour). La clindamycine (1 200 mg par jour) peut aussi être prescrite en fonction des antécédents allergiques, de même que l'atovaquone (2,25 à 3 g par jour), hors AMM.
4
Rétinite à germe opportuniste
Le cytomégalovirus (CMV) est le plus souvent en cause. La rétinite peut être traitée par voie générale IV (ganciclovir, foscarnet), orale (valganciclovir), ou locale (injections intravitréennes de ganciclovir, voire de foscarnet, hors AMM).
5
Uvéite antérieure
Il s'agit d'une inflammation des tissus du segment antérieur de l'œil (voir Cas particuliers).
L'herpès, le zona ou la toxoplasmose doivent être évoqués en 1er lieu (risque d'aggravation en cas de traitement corticoïde sans couverture anti-infectieuse efficace). La prise en charge se fait en milieu spécialisé.
6
Généraliste ou spécialiste ?
Orgelet, chalazion, blépharite et conjonctivite peuvent être pris en charge par le généraliste, en absence de forme compliquée. Un avis spécialisé s'impose pour toute suspicion de kératite ou de kératoconjonctivite, d'uvéite, de choroïdite ou de rétinite, et en l'absence d'amélioration sous traitement ou en cas de signes de gravité : sécrétions importantes, chémosis (œdème), baisse de l'acuité visuelle (même modérée), photophobie et douleur.
1
Antécédent de chirurgie oculaireAE
Tout patient opéré de l'œil depuis moins de 12 mois et présentant une rougeur et/ou une douleur oculaire est considéré, jusqu'à preuve du contraire, comme atteint d'une endophtalmie postopératoire. Il doit être adressé dans les plus brefs délais au chirurgien ou aux urgences ophtalmologiques pour bénéficier, après prélèvement bactériologique, d'une injection intravitréenne d'antibiotiques, éventuellement associée à une antibiothérapie IV (hospitalisation). Les infections survenant dans le premier mois postopératoire sont les plus sévères.
2
Douleur
La douleur de la kératite, même superficielle, est souvent intense et s'associe à une photophobie. Celle de l'uvéite antérieure, plus sourde, peut intéresser le globe dans son ensemble.
3
Uvéite postérieure
Il s'agit d'une inflammation des tissus du segment postérieur de l'œil (voir Cas particuliers).
La toxoplasmose est le plus souvent en cause. Les traitements de référence associent pyriméthamine (100 mg puis 50 mg par jour) et acide folinique avec soit azithromycine (500 mg puis 250 mg par jour), soit sulfadiazine (4 g par jour). La clindamycine (1 200 mg par jour) peut aussi être prescrite en fonction des antécédents allergiques, de même que l'atovaquone (2,25 à 3 g par jour), hors AMM.
4
Rétinite à germe opportuniste
Le cytomégalovirus (CMV) est le plus souvent en cause. La rétinite peut être traitée par voie générale IV (ganciclovir, foscarnet), orale (valganciclovir), ou locale (injections intravitréennes de ganciclovir, voire de foscarnet, hors AMM).
5
Uvéite antérieure
Il s'agit d'une inflammation des tissus du segment antérieur de l'œil (voir Cas particuliers).
L'herpès, le zona ou la toxoplasmose doivent être évoqués en 1er lieu (risque d'aggravation en cas de traitement corticoïde sans couverture anti-infectieuse efficace). La prise en charge se fait en milieu spécialisé.
6
Généraliste ou spécialiste ?
Orgelet, chalazion, blépharite et conjonctivite peuvent être pris en charge par le généraliste, en absence de forme compliquée. Un avis spécialisé s'impose pour toute suspicion de kératite ou de kératoconjonctivite, d'uvéite, de choroïdite ou de rétinite, et en l'absence d'amélioration sous traitement ou en cas de signes de gravité : sécrétions importantes, chémosis (œdème), baisse de l'acuité visuelle (même modérée), photophobie et douleur.
La suite de cette rubrique est réservée aux professionnels de santé libéraux et pharmaciens d'officine exerçant en France (en activité, étudiants ou retraités), et disposant d'un compte valide.

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