VIDAL Recos
Sommaire
Prise en charge
Infection urinaire chez l'homme sans signe de gravité
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Évaluation initiale
Signes fonctionnels urinaires (pollakiurie, dysurie, brûlures mictionnelles) ± douleurs pelviennes (spontanées ou provoquées), fièvre modérée ou absente. Présence ou non de douleur lombaire. Vérification clinique de l'absence d'orchi-épididymite associée. La prise en charge ambulatoire est la règle si les conditions médicosociales le permettent.
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Bilan complémentaire
En complément de la bandelette, un ECBU initial est réalisé avant toute antibiothérapie.Grade A Une échographie des voies urinaires (vésicale et rénale) par voie sus-pubienne, et non endorectaleAE, est recommandée dans les 24 h (recherche d'obstacle, dilatation des voies urinaires ou rétention aiguë d'urine). L'uroscanner est discuté en cas de doute diagnostique entre une prostatite aiguë et une pyélonéphrite aiguë.
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Diagnostic
En l'absence de tout signe de prostatite, le diagnostic de cystite simple peut être posé. Cependant, cette situation est rare chez l'homme et, même dans ce cas, la prise en charge est identique à celle d'une prostatite. Dans tous les autres cas, le diagnostic de prostatite est retenu.
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Traitement
Si possible, différer le traitement antibiotique jusqu'au résultat de l'ECBU afin qu'il soit tout de suite adapté au germe en cause. Sinon, monoantibiothérapie probabiliste : fluoroquinolone orale (car bonne diffusion prostatique : ciprofloxacine, lévofloxacine, ofloxacine) ou, en cas de prise récente (< 6 mois) d'une fluoroquinolone, céphalosporine de 3e génération (C3G) parentérale (ceftriaxone par voie IM). L'association sulfaméthoxazole-triméthoprime (SMX-TMP) n'est pas recommandée en traitement probabiliste (forte prévalence des résistances acquises pour E. coli).
La durée totale du traitement varie de 2 semaines pour les formes simples à 4 semaines, voire plus, selon la clinique.
Le traitement symptomatique repose sur les antalgiques.
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Réévaluation après 2 à 3 jours
Le relais par voie orale, adapté aux résultats de l'antibiogramme, fait appel préférentiellement aux fluoroquinolones (car bonne diffusion prostatique) ou, à défaut, au SMX-TMP. Les céphalosporines orales ne doivent pas être données en substitution. Si l'évolution est favorable, un ECBU de contrôle est inutile.
La persistance de la fièvre et/ou la survenue de signes de gravité nécessitent de contrôler l'ECBU et de compléter l'imagerie (IRM/échographie par voie sus-pubienne/uroscanner) et, si l'antibiotique est adapté, de rechercher une cause locale.
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